Licencié du Sporting Lokeren après un passage contrasté, Hans Cornelis se retrouve libre sur le marché. L’ancien Diable Rouge, passé par les bancs de la Challenger Pro League et des divisions supérieures, ne désespère pas. Il s’est confié à Het Nieuwsblad sur ses ambitions et les choix qu’il privilégie pour la suite de sa carrière.
Sans club depuis son départ de Lokeren, où Stijn Vreven a réussi à redonner espoir aux Waaslanders dans la course à la montée, Cornelis a pourtant été approché. Une proposition venue de Lituanie a été posée sur la table. Mais l’ancien défenseur ne s’est pas laissé séduire.
« Non, mon portable n'était pas en feu. Il y avait une offre de Lituanie, mais avec tout le respect que je vous dois, je ne vois pas mon avenir là-bas immédiatement », a-t-il confié.
Un nouveau rôle envisagé : devenir adjoint
À 41 ans, Hans Cornelis n’écarte aucune piste. L’entraîneur se montre lucide sur les réalités du marché belge, notamment en Jupiler Pro League, où la concurrence est rude.
« Je suis également ouvert à tout. J'ai travaillé en première et deuxième divisions et en Challenger Pro League, mais je constate que cela ne suffit pas pour décrocher un poste en Jupiler Pro League. C'est pourquoi j'envisage désormais de travailler comme assistant », a-t-il déclaré.
Une transition assumée et réfléchie : « C'est même mon objectif principal. J'ai encore beaucoup à apprendre des autres entraîneurs et on constate partout que les entraîneurs adjoints progressent assez facilement. Mais les places sont chères, ce n'est certainement pas évident », a-t-il ajouté.
Cornelis pourrait-il compter sur ses anciens clubs, comme le Club de Bruges, Genk ou le Cercle Bruges, pour rebondir ? À ce stade, aucune porte ne semble ouverte. Mais l’ancien arrière droit garde patience. Son avenir reste à écrire.
Salomon AGADA