Théo Leoni, milieu de terrain formé à Anderlecht depuis l’âge de 11 ans, est passé du statut de chouchou du public à celui de joueur au futur incertain.
En août 2023, après un excellent match contre l’Antwerp et des déclarations d’amour pour le club, il semblait promis à une longue carrière au Sporting. Lors de la saison 2023-2024, sous l’entraîneur Riemer, il s’impose avec 67,4 % de temps de jeu et des performances solides. Mais les négociations pour prolonger son contrat, inspiré de celui de Yari Verschaeren, traînent malgré son envie de rester.
L’arrivée de David Hubert change la donne : Leoni voit son temps de jeu chuter à 45,5 %, en raison de choix tactiques défensifs privilégiant d’autres profils. Malgré cela, sa popularité auprès des supporters reste intacte, ceux-ci appréciant sa proximité avec eux.
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L'arrivée de Hasi n'arrange rienL’arrivée d’un nouvel entraîneur, Besnik Hasi, n’a pas arrangé sa situation. Relégué sur le banc, Leoni est peu utilisé et se retrouve même repositionné arrière gauche en fin de match contre Genk. Une situation frustrante pour lui, d’autant que les négociations pour un nouveau contrat restent au point mort.
La Dernière Heure affirme cependant que, malgré l’intérêt modéré de clubs étrangers et la fin de son contrat en 2025, Anderlecht pourrait décider de le conserver encore un an s’il n’y a pas de belle offre.
Le club espère qu’il prolongera jusqu’en 2030. Leoni, qui rêvait d’une carrière à la Olivier Deschacht (17 saisons en équipe première), semble aujourd’hui bien loin de cet objectif.