Pour Anderlecht, après la désillusion de ne pas finir dans le top 8 de l'Europa League, il va falloir se remobiliser pour tenter de passer l'obstacle qui se présente.
Sur le papier, le Fenerbahçe n'est pas l'équipe la plus difficile à battre mais avec José Mourinho à sa tête, le club turc se montre ambitieux. Un coach rompu à l'exercice des rencontres à enjeu et qui ne veut pas calculer lors du double duel qui arrive.
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"Un match de 180 minutes""Il n’y a pas de bon résultat pour demain", de lancer le Portugais en conférence de presse. "Le plus important est de pouvoir avancer vers le deuxième match. Je ne pense pas qu’il y ait un avantage à jouer l’aller à domicile ou à l’extérieur. Ce n’est pas comme ça que je vois les choses, surtout depuis que les buts à l’extérieur ne comptent plus double. Nous jouons en fait un match de 180 minutes."
Et pour le coach, pas besoin de chercher la façon de motiver son groupe : "Y a-t-il meilleure stimulation qu’un match de barrage ?", dit-il. Un entraineur qui prévient Anderlecht quant au fait que les choses ont changé par rapport à la phase précédente.
"Les émotions sont fortes"
"Nous avons connu une très difficile phase de ligue, huit matchs compliqués. Nous avons subi beaucoup de blessures, et ne pouvions disposer de joueurs pas inscrits. Nous y sommes maintenant. Nous jouons des matchs à élimination directe où les émotions sont fortes, la tension palpable et chaque détail compte. C’est très motivant", de conclure Mourinho.
Pour Anderlecht, il va donc falloir tout donner lors des deux matchs qui arrivent afin de passer au tour suivant. En huitièmes de finale, le vainqueur du duel entre le Sporting et le Fenerbahçe affrontera le vainqueur du duel entre l'Olympiacos et les Rangers de Philippe Clement.