Le match retour de la demi-finale de la Croky Cup entre l'Antwerp et Anderlecht continue de susciter la controverse. Leander Dendoncker a envoyé les Mauves en finale en marquant le 2-2 dans le temps additionnel, ce qui a laissé un sentiment d’injustice chez le Great Old.
En effet, plusieurs phases cruciales ont tourné en défaveur de l'Antwerp. Sur le 1-1, Verschaeren semblait toucher le ballon de la main avant de marquer, mais le but a été validé. En seconde période, une main d’Augustinsson dans la surface n’a pas été sanctionnée.
Cependant, ce qui a le plus indigné l'Antwerp, c’est le carton rouge de Denis Odoi. Ce dernier a été expulsé avant la mi-temps après avoir reçu un deuxième avertissement pour une réaction envers Leoni, qui avait jeté un second ballon sur le terrain.
Le VAR pouvait-il intervenir?
Du côté de l'Antwerp, on affirme toutefois que ce deuxième carton jaune pour Odoi aurait été attribué à l’initiative du VAR. Ce qui serait contraire au règlement, car le VAR ne peut intervenir que pour des cartons rouges, des buts et des phases de penalty, mais pas pour des cartons jaunes.
Si le VAR a effectivement soufflé la décision à l’arbitre Vergoote, l'Antwerp pourrait déposer une plainte. Certains évoquent même la possibilité de rejouer le match.
Mais selon l’ancien arbitre Tim Pots, cela semble improbable. « Un match ne peut être rejoué que s’il y a une infraction au règlement, ce qui n’est pas le cas ici. La décision elle-même est correcte », estime-t-il dans Het Laatste Nieuws.
"S’il y a eu une communication entre l’arbitre et la VAR avant la décision, cela constituerait une violation du protocole du VAR, mais ce n’est pas la même chose qu’une infraction au règlement", ajoute-t-il. "Je n’ai pas connaissance de matchs qui ont été rejoués pour une mauvaise application du protocole VAR".
Pur hasard, soutiendront les uns, sans convaincre les autres, mais tant le Club Bruges que le RSC Anderlecht, les deux finalistes, ont bénéficié de décisions arbitrales (très) favorables, lors des demi-finales !