Francis Amuzu est sur le point de finaliser un transfert retentissant. Après plus de sept ans passés au RSC Anderlecht, le joueur formé au club a fait ses valises pour une destination surprenante… le Brésil. À Grêmio, Amuzu découvrira un tout autre monde, comme l’explique Fernando Canesin.
Le Brésil est mondialement reconnu comme l’un des pays phares du football, notamment grâce à la Seleção. Cependant, son championnat national est bien moins connu en Europe. Qui de mieux que Canesin, ancien joueur d’Anderlecht et d’Ostende, pour guider Amuzu dans cette nouvelle aventure ? "Ce qu'il ne doit surtout pas faire, c'est sous-estimer ce championnat", conseille Canesin dans Het Nieuwsblad.
Et il sait de quoi il parle. "C’est l’un des championnats les plus exigeants, peut-être même le plus difficile du monde. En Belgique, il y a toujours deux ou trois prétendants au titre. Ici, la moitié des clubs peuvent être sacrés champions : Palmeiras, Flamengo, Botafogo, São Paulo, Corinthians, Santos...", énumère Canesin en citant quelques clubs prestigieux. Résultat ? Chaque match est une véritable bataille.
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A coûteaux tirésUn championnat intense, des matchs à couteaux tirés… Cela peut sembler inquiétant pour Amuzu, d’autant plus que sa fragilité physique lui a déjà posé problème à Anderlecht. Mais Canesin reste rassurant : "Grêmio mettra tout en place pour assurer un encadrement médical optimal, car le calendrier brésilien est infernal. Les clubs disputent le Campeonato Brasileiro, la Copa do Brasil, la Copa Libertadores ou encore la Copa Sudamericana. Ce sont des déplacements interminables", souligne-t-il.
Autre réalité à laquelle Amuzu devra s’adapter : il ne jouera pas tous les matchs. "Au Brésil, c’est tout simplement impossible", explique Canesin. "Les clubs disposent souvent de 45 joueurs dans leur effectif pour gérer cet agenda surchargé. Il devra donc s'habituer à cette rotation", conclut-il.