Hans Vanaken, lauréat du Soulier d’or 2024 à 32 ans, incarne la longévité et la fidélité au Club Bruges, club dans lequel il s’est imposé comme une véritable légende moderne.
Dès son arrivée il y a près de dix ans, le milieu de terrain s’est rapidement affirmé en tant que titulaire avant de devenir capitaine en 2022, succédant à Vormer.
Avec six titres de champion à son actif – un palmarès qui surpasse celui de plusieurs anciens grands noms du club – Vanaken est devenu l’un des rares “clubmen” de la Pro League, ayant disputé la quasi-totalité de ses 663 matchs professionnels avec Bruges.
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AncrageSa progression, de ses débuts à Lommel puis à Lokeren, jusqu’à son ancrage au Club Bruges, démontre qu’il est possible de rester régulier et performant sans quitter le cadre familial et professionnel qui lui est cher.
Sa fidélité est d’autant plus remarquable qu’il a reçu de nombreuses offres de clubs étrangers – de West Ham à des destinations en Russie, Ukraine ou Qatar – mais il a toujours privilégié l’équilibre familial, essentiel pour lui et pour son épouse, Lauren Flemings, avec qui il partage sa vie et élève leur enfant, Romée.
Pour lui, rester à Bruges signifie évoluer dans un environnement où il se sent chez lui, tant sur le terrain que dans la vie privée. Selon Franky Van der Elst, son choix de ne pas partir à l’étranger n’est pas synonyme de manque d’ambition, mais la garantie de pouvoir continuer à récolter trophées et satisfactions, tout en préservant les valeurs humaines. Ce modèle de stabilité et de réussite fait de lui un exemple à suivre dans le championnat belge.
Choix personnel
”Partir ou ne pas partir à l’étranger, c’est un choix personnel”, dit The Fox dans La Dernière Heure. "Pouvoir jouer dix ans au Club, avoir gagné autant de titres et en remporter peut-être encore quelques-uns, voire encore d’autres Souliers d’or : tout le monde signe pour une telle carrière. Ce n’est pas parce qu’il n’a pas joué à l’étranger que sa carrière a moins de valeur. Si c’est pour aller jouer dans un grand championnat mais dans une équipe qui lutte pour le maintien, je ne sais pas si c’est un pas en avant. Pour moi, Hans avait le niveau pour aller dans un club allemand ou espagnol, vu ses qualités, mais il est bien, à Knokke."