Que Marc Coucke soit un homme d'affaires prospère, nous n'avons pas besoin de vous le dire. Le propriétaire d'Anderlecht a fait fortune grâce aux produits pharmaceutiques et se trouve aujourd'hui dans d'innombrables entreprises. À l'approche des élections, il a tenu un discours sans précédent.
Le gouvernement est un monstre
Bien sûr, les élections nationales sont déjà derrière nous, mais les élections communales ne vont pas tarder à pointer le bout de leur nez. Et celles-ci aussi (surtout au niveau local) pourraient nous réserver bien des surprises.
En tant qu'homme d'affaires, M. Coucke est très attaché à la politique. Il a par exemple exprimé à plusieurs reprises sa désapprobation à l'égard d'une taxe sur les plus-values, qui aurait surtout pour effet de « brimer » les entrepreneurs.
« Dans notre pays, le seul avantage pour les entrepreneurs est qu'il n'y a pas d'impôt sur les plus-values. Pour le reste, le coût de la main-d'œuvre est élevé, tout comme les prix de l'énergie, et la politique d'octroi de licences est bien trop complexe. Le gouvernement est un monstre qui se mange la queue », commente-t-il dans Humo.
Le natif de Gand peut être qualifié de « riche », mais il sait se mettre à la place des moins fortunés. « Si j'étais dans une position vulnérable, je pourrais aussi voter à l'extrême gauche. Ou à l'extrême droite. Cette approche a d'ailleurs immédiatement donné lieu à une réflexion sur les flux migratoires.
Une migration incontrôlable
« Cette migration est incontrôlable. C'est comme la mayonnaise. Si vous ajoutez de l'huile avec précaution, petit à petit, vous obtenez une mayonnaise super savoureuse. Mais si vous en versez beaucoup trop d'un coup, l'ensemble tourne au vinaigre. C'est ce qui nous est arrivé, ou plutôt ce qui est arrivé à toute l'Europe. Nous n'avons donc pas d'autre choix que d'arrêter l'afflux pendant un certain temps ». Un avis bien tranché de la part du propriétaire d'Anderlecht.