A son retour au Standard, Michel Preud'homme a répété que sa première mission était de rendre le club stable. Les résultats n'ont pas été à la hauteur des attentes et Bruno Venanzi vient d'engager son septième coach en cinq ans. On est loin de la stabilité recherchée.
"Ce manque de stabilité explique pas mal de choses. Pratiquement plus aucun coach ne peut travailler dans la tranquillité. J’ai longtemps défendu Philippe Montanier, tout en disant que si le Standard ne battait pas Saint-Trond, ça deviendrait sans doute intenable", a rappelé Philippe Albert dans La Meuse. "Mais ce qui m’irrite, d’une manière générale, c’est qu’on ne laisse plus le temps aux coaches, comme avant, alors qu’ils doivent s’adapter à leur environnement, à un noyau qu’ils n’ont pas choisi."
"Le problème, c’est que la masse salariale a explosé, et qu’il faut des résultats immédiats pour s’en sortir. En 1989, le transfert de Marc Degryse de Bruges à Anderlecht pour 90 millions de francs avait fait scandale, ainsi que son salaire de 10 millions. Mais cela ne représentait que 2,2 millions d’euros d’indemnités et 250.000 euros de salaire annuel. Une paille, par rapport à ce qui se pratique aujourd’hui."
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