Pour Eden Hazard, il n'y aura pas de Coupe du Monde l'été prochain, lui qui a décidé de mettre un terme à sa carrière.
Une carrière qui l'aura vu mener les Diables rouges vers une troisième place historique en Russie en 2018. Une épopée dont il s'est souvenu pour la RTBF : "C’était le bon moment pour faire de gros matchs. C’est la plus belle compétition à jouer pour un joueur de foot. Tu joues contre les plus belles nations, le Brésil, la France, c’est là qu’il faut briller."
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"Tu rêves de jouer des matchs comme ça""Quand t’es petit, quand t’as 5-6 ans, tu rêves de jouer des matchs comme ça. Et là t’es là, t’es capitaine de ton équipe nationale. Tu as une belle équipe, mais c’est toi le capitaine, toi le leader, c’est à toi de montrer l’exemple. Et quand tu le fais, tu te sens tellement fort", dit-il.
Revenant sur l'élimination en demi-finale face à la France, Hazard déclare : "L’injustice fait partie du foot. Les meilleurs ne gagnent pas toujours. Il ne faut pas avoir peur de dire qu’on était une super équipe, qu’on n’a pas gagné et que la France aussi était une belle équipe."
"On va la gagner une fois"
"On en a beaucoup rigolé, ou pas, en disant que la France ne jouait pas bien, que la Belgique était meilleure, qu’on devait gagner… au final, voilà, ils ont marqué. Souvent, quand une équipe gagne, elle est meilleure. Mais ça aurait été beau, pour un petit pays comme la Belgique", explique Hazard.
Et si de nombreux observateurs affirment qu'on ne retrouvera plus jamais une génération aussi talentueuse que la génération dorée, il voit les choses différemment : "On va la gagner une fois la Coupe du monde. Il faut toujours être derrière l’équipe. En 2018, quand on est rentrés, cette célébration avec toute la Belgique, c’est là que tu te dis qu’il faut qu’on revive ça."