Charleroi ne veut plus se limiter au football. Sous l’impulsion de Mehdi Bayat, le Sporting se projette vers une nouvelle dimension, où son futur stade deviendra un lieu polyvalent et ouvert sur le monde culturel. La Zebrarena, attendue pour le printemps 2028, incarnera cette ambition : un écrin moderne, pensé autant pour le sport que pour les grands événements populaires.
Mardi matin, l’Easi Arena de La Louvière a accueilli une réunion majeure rassemblant dirigeants de clubs professionnels et personnalités politiques. Le but était clair : faire le point sur l’état des infrastructures sportives en Belgique, un domaine qui connaît un sérieux retard. L’Easi Arena est le premier stade neuf construit dans le pays depuis celui de La Gantoise en 2015, un constat qui pousse plusieurs clubs à réclamer un cadre décisionnel plus clair.
Le Club Bruges, le Cercle, l’Union Saint-Gilloise, mais aussi Westerlo et Saint-Trond attendent des feux verts politiques pour avancer. Dans ce contexte, le projet le plus concret reste celui du Sporting Charleroi, prêt à lancer définitivement le chantier de sa nouvelle enceinte.
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Une Zebrarena pensée pour rayonner au-delà du footballPrésent lors de la réunion, Mehdi Bayat a tenu à rappeler l’ambition élargie du club : la Zebrarena ne se limitera pas aux matchs des Zèbres. « Ce stade peut répondre à une demande pour organiser des concerts dans le sud du pays, qui n'existe pas actuellement. Notre volonté sera d'ailleurs d'inaugurer cette enceinte avec autre chose que du football », a-t-il déclaré, d’après les informations du groupe IPM.
Dotée d’un toit fixe transparent, la Zebrarena comptera 20.000 places pour le football et jusqu’à 26.000 pour les concerts. Le budget, estimé à 75 millions d’euros, reste maîtrisé malgré un léger retard dans le lancement du chantier.
Charleroi l’affirme : le futur du club passe aussi par l’ouverture culturelle et événementielle. La Zebrarena sera son symbole.
Salomon AGADA