Le Club Bruges a définitivement cessé d’être un outsider en Ligue des champions : il s’impose désormais comme une équipe structurée, bâtie pour performer au plus haut niveau. Sa victoire éclatante (1-3) à Ibrox contre les Rangers n’est pas un hasard, mais l’aboutissement d’une stratégie claire : préparation méticuleuse, vision à long terme et un centre de formation performant.
En vingt minutes, Brugge a plié le match grâce à trois buts de joueurs issus de son académie : Vermant, Spileers et Mechele. Rien n’est dû à la chance : Vermant exploite une erreur provoquée par un pressing intelligent, Spileers profite d’un travail minutieux sur coups de pied arrêtés, et Mechele conclut avec sang-froid lors de son 500e match. Autant de preuves que “Made in Bruges” n’est pas un slogan marketing, mais une réalité tangible.
La formation paye
Depuis Charles De Ketelaere, d’autres jeunes comme Spileers, Ordonez, Sabbe ou Seys s’imposent comme des titulaires. Les ventes de De Cuyper et Talbi pour 40 millions d’euros montrent que la formation est également un pilier économique. À Club Brugge, il n’existe pas de quotas pour les jeunes : seuls ceux capables de briller en Ligue des champions intègrent le noyau.
Cette réussite repose sur une cohérence totale : Club NXT joue comme l’équipe première, l’encadrement investit dans les infrastructures et la stabilité prime sur les achats impulsifs. Le triomphe à Ibrox confirme que Brugge n’aspire pas à devenir une équipe de Ligue des champions. Il l’est déjà. Et son modèle porte un nom : “Made in Bruges”.
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