Mardi soir, le Real Madrid lance lui aussi sa nouvelle saison avec un match de championnat contre Osasuna CF. Du côté de la Maison Blanche, on compte évidemment sur Thibaut Courtois dans les cages. Dans la capitale espagnole, il est toujours adulé, ce qui contraste avec l’image qu’il renvoie dans son propre pays.
Au début de l’été, il a été révélé que le Real envisage de prolonger le contrat du gardien de 33 ans. Le club serait même prêt à faire une exception en lui offrant un engagement de plusieurs années, une pratique très rare pour les joueurs de plus de 30 ans. Une preuve supplémentaire de l’immense estime qu’il suscite au Santiago Bernabéu.
En Belgique, le regard est plus nuancé. Si ses qualités et ses exploits sportifs ne font aucun doute – beaucoup le considèrent comme le meilleur gardien belge de tous les temps – une partie des supporters et observateurs le trouvent arrogant, voire prétentieux. Une perception que son père, Thierry Courtois, réfute fermement.
La vérité ne plaît pas à tout le monde
Selon lui, cette image découle du fait que Thibaut n’a jamais peur de s’exprimer franchement : « Il dira toujours les choses telles qu’elles sont, et malheureusement, la vérité ne plaît pas à tout le monde. Mais son caractère fort est une qualité. Il ne doit pas enrober ses messages. »
On reproche aussi à Courtois de manquer de pardon, parfois jusqu’à la rancune, comme l’a montré l’affaire avec l’ex-sélectionneur Domenico Tedesco. « Nous n’acceptons pas l’injustice. Quand quelqu’un te fait du tort pour son propre intérêt, c’est fini. »
Thierry Courtois nuance toutefois : la « saga Tedesco » appartient désormais au passé. Il admet que son fils aurait dû éviter l’escalade, mais estime que Thibaut a pris ses responsabilités contrairement à l’entraîneur. « Mais je ne refuserais pas un café avec lui, il est intelligent et mérite du respect. Pour nous, cette page est tournée. »
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