Thibaut Courtois a livré pour la première fois son analyse de la composition de la poule de la Belgique pour le prochain Mondial.
Si le tirage avec l’Iran, l’Égypte et la Nouvelle-Zélande peut sembler favorable, le gardien de 33 ans refuse catégoriquement toute forme d’euphorie excessive. Il rappelle que les apparences sont souvent trompeuses : en 2014, les Diables étaient également annoncés dans un groupe abordable, mais avaient subi un but rapide contre l’Algérie dès leur premier match.
Pour Courtois, un Mondial n’offre jamais de véritables “matchs faciles”. Les conditions de jeu, les imprévus ou un fait de match – comme une exclusion ou un but encaissé rapidement – peuvent tout bouleverser. C’est pourquoi il estime essentiel de rester prudent et de ne pas déjà s’imaginer qualifié.
Rester à Seattle
Interrogé sur la suite du tournoi, le gardien préfère ne pas se projeter trop loin, même si le tableau paraît avantageux en cas de première place.
En théorie, la Belgique pourrait rester à Seattle pour ses deux premiers matchs à élimination directe et éviter un grand favori jusqu’aux quarts de finale.
Mais Courtois avertit : dans un Mondial, le scénario parfait n’existe pas. Finir deuxième pourrait même parfois s’avérer bénéfique, tant les surprises sont fréquentes. Un “meilleur troisième” pourrait très bien être une nation prestigieuse comme l’Italie.
Pour espérer aller loin, conclut-il, il faudra battre les plus grands — tôt ou tard. Prudence, ambition et lucidité : voilà le message du gardien belge.
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