Frank Boeckx, ancien gardien d’Anderlecht et ex-entraîneur des gardiens du club, a livré une anecdote étonnante sur Vincent Kompany dans le podcast HLN Voetbal. Selon lui, l’actuel coach du Bayern Munich avait la fâcheuse habitude d’arriver en retard aux réunions lorsqu’il était entraîneur du Sporting.
Tout est parti d’une discussion autour du système d’amendes en vigueur à La Gantoise, où les retards sont sanctionnés financièrement. Niels Poissonnier, chef football de HLN, a même imaginé le cas où Kompany, en tant que Diable rouge en 2018, aurait dû payer une amende de 1.000 euros pour un retard avant la réunion tactique contre le Brésil.
Boeckx, qui a côtoyé Kompany de près, a confirmé que le problème existait aussi à Anderlecht : « Il fixait une réunion à 10h10, mais ça devenait souvent 10h15. Quand tu es déjà en préactivation et que tu dois arrêter pour attendre, tu refroidis et c’est irritant. »
Vestiaire frustré
Même si les retards ne dépassaient pas quelques minutes, cela provoquait de la frustration dans le vestiaire, car les joueurs, eux, étaient tenus de respecter scrupuleusement les horaires. Boeckx souligne d’ailleurs que ce genre de comportement peut miner la discipline d’un groupe, car l’exemplarité de l’entraîneur est essentielle. Toutefois, il précise qu’on ne peut pas appliquer le même système d’amendes à un coach qu’aux joueurs : « Tu ne peux pas dire au coach qu’il a une amende, ça ne marche pas comme ça. »
Cette révélation humanise Kompany, souvent perçu comme un perfectionniste rigoureux, mais montre aussi les tensions invisibles qui peuvent exister dans un vestiaire.
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