Le dossier Ardon Jashari n’en finit plus de faire couler de l’encre au Club Bruges. Depuis plusieurs semaines, le milieu suisse affiche son désir de rejoindre l’AC Milan. Mais du côté brugeois, la réponse est ferme : pas de départ sans le prix demandé. Une position jugée excessive par certains observateurs du football belge.
Jashari, considéré comme un joueur modèle à Bruges, traverse une période délicate. Absent du stage de préparation au Royaume-Uni, puis de la feuille de match lors de la Supercoupe face à l’Union SG, le joueur a même préféré envoyer son chat, avec l’accord du club, à la journée des supporters. Un symbole du malaise qui entoure sa situation.
Actuellement, le Suisse s’entraîne individuellement à Westkapelle, sans avoir encore rejoint le groupe pour une séance complète. Ce retard dans la préparation lui fait perdre du terrain, mais il continue à travailler, convaincu qu’un accord peut être trouvé avec Milan.
LIRE AUSSI: MERCATO Benteke victime d'une fake news
40 millions, pas un centime de moinsLe Club Bruges réclame au moins 40 millions d’euros pour libérer son joueur. L’AC Milan a proposé 32,5 millions, plus 5 millions de bonus. Refus catégorique. Le joueur, lui, a déjà donné son accord personnel au club italien, mais cela ne pèse pas sur la balance.
Une position critiquée par Franky Van der Elst : « Quand je lis qu'ils veulent 40 millions pour Jashari, je me dis : c'est beaucoup d'argent. C'est un très bon joueur, ne vous méprenez pas. Mais 40 millions ? Pour un milieu de terrain ? Il faut être réaliste. »
Le PDG Bob Madou persiste : « On ne quitte pas simplement le Club de Bruges. Nous supposons qu'il va rester. »
Même son de cloche chez Nicky Hayen : « On veut garder ses meilleurs joueurs. Mais si aucun accord n’est trouvé, il restera tout simplement avec nous. »
Selon La Gazzetta dello Sport, une avancée serait proche. Mais une chose est sûre : en dessous de 40 millions d’euros, Bruges ne bougera pas. Et pendant ce temps, la pression sur Jashari continue de grimper.