À l'Union Belge, après les années fastes qui ont été connues grâce à la génération dorée et sa troisième place à la Coupe du Monde 2018, on est dans une période plus compliquée.
La gestion de l'institution a posé problème et des mesures ont dû être prises pour corriger le tir. Et essayer d'éviter de connaitre une année comme 2024, qui a vu une perte d'1,28 million d'euros être enregistrée.
"Une période difficile"
Le CEO, Peter Willems, est revenu sur cette année compliquée depuis la Suisse, où les Red Flames sont présentes pour y disputer l'Euro. "J'ai commencé en tant que CEO dans une période difficile", reconnait-il.
"Le plus important est de remettre les choses en ordre financièrement. Avec l'ensemble du conseil d'administration, nous voulons construire quelque chose. Bien sûr, les chiffres de l'année dernière ne sont pas bons. Nous enregistrons une perte au cours d'une année pendant laquelle les Diables Rouges ont disputé un grand tournoi. Cela ne doit pas se produire", poursuit Willems.
"J'en suis fier"
Le point positif, c'est que les estimations évoquaient un résultat encore plus négatif que celui enregistré : "Nous avons presque atteint le seuil de rentabilité. Nous y avons travaillé très dur et j'en suis fier. Ce sera une autre histoire en 2025, une année sans grand tournoi pour les Diables. À cela s'ajoute le licenciement de Domenico Tedesco et le recrutement de Rudi Garcia."
"Mais là encore, nous allons essayer de limiter les pertes. La stabilité financière est très importante, elle est nécessaire pour continuer à investir dans le sport, l'arbitrage, et tout ce qui est lié au terrain. Et c'est ce que nous voulons en tant que fédération", de conclure Peter Willems sur le sujet.
Désormais, l'objectif est donc de stabiliser les finances et d'enchainer les bons résultats sportifs, ce qui aidera indéniablement. Si l'Euro des Red Flames pourrait déjà se terminer ce lundi, il y aura la perspective de la Coupe du Monde pour les Diables, avec une qualification obligatoire.