Pour la Belgique, il y a eu une période qui a permis de se placer ou se replacer sur la carte du football mondial.
Dernièrement, il y a cependant eu des temps plus compliqués et des changements ont été apportés. C'est vrai chez les Diables rouges, avec Rudi Garcia qui a succédé à Domenico Tedesco. C'est vrai aussi chez les Red Flames, avec Elisabet Gunnarsdottir qui a hérité du poste d'Ives Serneels.
Une solide expérience
Et si l'Islandaise possède une solide expérience, elle va cependant connaitre son premier tournoi à la tête d'une équipe nationale. Avec un groupe qui a du potentiel mais qui va devoir le prouver, ce qui ne sera pas simple au vu des adversaires dont la Belgique a hérité lors du premier tour de l'Euro.
Si elle se refuse à parler d'attentes, Gunnarsdottir se veut cependant ambitieuse et mise sur une alliance de continuité et de confiance pour permettre à ses filles d'aller le plus loin possible.
"J'ai beaucoup appris"
Une sélectionneuse qui a dû rapidement prendre ses marques, elle qui est arrivée en janvier. "J'ai beaucoup appris depuis que je suis en Belgique", confie-t-elle ainsi.
"Il y a eu tellement de nouveautés. Vous devez apprendre à connaitre vos joueuses sur le plan personnel, identifier leurs capacités... Pour être honnête, je n'ai pas eu assez de temps pour voir autant de joueuses que je l'aurais souhaité", explique-t-elle.
Quoi qu'il en soit, c'est dans ces conditions qu'elle va devoir mener son groupe, avec une première rencontre contre l'Italie ce jeudi à 18h. Un match qui arrive après une large défaite 5-0 contre la France mais une victoire 2-0 contre la Grèce lors de la préparation.