Le Cercle Bruges a connu jusqu'à présent une intersaison mouvementée. Juste avant la reprise des entraînements, le club a décidé de procéder à un nouveau changement d'entraîneur. Bernd Storck a ainsi été remercié pour ses services après seulement deux matchs.
Alors que le Cercle avait créé la surprise l'année précédente en décrochant une improbable quatrième place dans les play-offs de la Champions League, tout s'est mal passé au niveau national au cours de la saison écoulée. Les Vert et Noir ont rapidement sombré dans la zone de relégation.
Trois entraîneurs ont tenté de sortir les Brugeois de cette situation, mais ils ont échoué dans leur mission. Le club vert et noir a donc finalement été contraint de disputer des barrages contre le Patro Eisden, vainqueur du tour final de la Challenger Pro League.
Afin d'optimiser ses chances dans cette double confrontation, la direction a décidé d'intervenir à nouveau. Storck a ainsi été débauché du KV Courtrai, qui venait lui-même d'être relégué.
Licencié après deux matchs
Une décision surprenante, mais qui s'est avérée payante. Storck a en effet permis au Cercle de se maintenir. On s'attendait donc à ce que les Brugeois continuent avec l'entraîneur allemand. Mais juste avant les premiers entraînements, le Cercle a annoncé que la collaboration était finalement interrompue. Dans Het Laatste Nieuws, le PDG Klaas Reynaert explique les raisons de cette décision.
« Une décision particulièrement difficile, mais nécessaire. Nous avions convenu avec Bernd que le maintien entraînerait une prolongation d'un an, mais nous n'étions pas sur la même longueur d'onde. Les perspectives à long terme n'étaient pas suffisantes pour commencer un nouveau cycle avec lui comme homme de la situation. »
Un remplaçant surprenant
Pour remplacer Storck, le Cercle a créé la surprise en choisissant l'un de ses compatriotes. Onur Cibel a ainsi été recruté comme nouvel entraîneur principal. Un inconnu du grand public, quelqu'un qui a jusqu'à présent surtout acquis de l'expérience en tant qu'entraîneur adjoint.
« Onur figurait depuis longtemps sur notre liste, il est capable d'obtenir des résultats et d'améliorer les jeunes joueurs. Pour pouvoir ensuite les revendre, oui, il ne faut pas se voiler la face », explique Reynaert. « Notre modèle économique commence à porter ses fruits. Pour la première fois depuis le rachat par Monaco, il n'y a pas de perte d'exploitation grâce aux transferts et au succès européen. »