La Louvière va retrouver la lumière. Presque oubliée du grand public depuis sa chute financière au milieu des années 2000, l’institution hennuyère a remonté patiemment la pente. En deux saisons, elle a franchi les divisions pour décrocher une montée historique en Jupiler Pro League, validant un travail méthodique autant en coulisses que sur le terrain.
Derrière cette ascension éclair se cache une gestion rigoureuse, articulée autour de profils jeunes et formés pour durer. L’objectif ? S’ancrer durablement dans l’élite sans brûler les étapes. Le ton a d’ailleurs été donné dès les premières manœuvres du mercato. Le milieu Célestin De Schrevel, en provenance de La Gantoise, et le latéral Lucas Bretelle, venu d’Orléans, ont été les premiers à rejoindre le groupe.
Deux renforts stratégiques, symboles d’une volonté claire : miser sur des joueurs en devenir. La direction sportive scrute également les opportunités à l’étranger, notamment du côté de l’Espagne, pour renforcer un effectif appelé à se confronter à un tout autre niveau d’exigence.
Le pari Beka Beka, entre espoir et rédemption
Mais c’est un autre dossier qui suscite une attention particulière. Selon L’Équipe, Alexis Beka Beka, ex-grand espoir du football français, serait tout proche de parapher un contrat de deux ans avec La Louvière. Après avoir connu les sélections jeunes tricolores, les Jeux olympiques et deux transferts à plusieurs millions, le milieu de terrain a brutalement quitté les radars.
Freiné par de lourdes difficultés personnelles, il n’a plus disputé de match professionnel depuis 2022. En lui ouvrant la porte, La Louvière ne fait pas qu’un pari sportif : elle offre une seconde chance à un joueur écorché, dans un cadre plus humain, peut-être plus propice à la reconstruction.