C'est avec un bilan de 28 sur 30 en playoffs que l'Union Saint-Gilloise a remporté le titre ce dimanche soir.
Pour les Bruxellois, les choses avaient bien commencé avec un but d'iVanovic après une dizaine de minutes de jeu seulement. Mais Gand égalisait via Gudjohnsen juste avant la mi-temps.
"Les jambes qui tremblaient"
"On sentait la pression, car à 1-1, la rencontre pouvait encore basculer complètement", analysait Guillaume Gillet pour la RTBF à l'issue de la rencontre. "Et dans ces circonstances, avec le passif de l’Union lors des trois dernières saisons, les joueurs ont eu les jambes qui tremblaient jusqu’au premier but de Promise David. Il faut également souligner les prestations de Gand et de l’Antwerp, qui ont joué le jeu à fond."
Gillet qui vantait évidemment les mérites de Sébastien Pocognoli, arrivé après Mazzù, Geraerts et Blessin : "Il a su utiliser à bon escient le travail de ses prédécesseurs", souligne Guillaume Gillet. "Il n’a pas tout chamboulé : il est reparti sur des bases solides avec le travail de ces trois prédécesseurs."
"La direction l'a soutenu"
"C’est une preuve d’intelligence. Son début de saison n’était pas bon sur le plan comptable, mais le contenu des matchs était loin d’être mauvais", note encore Gillet.
Avant de revenir sur la patience dont la direction unioniste a fait preuve : "Bravo à l’Union d’avoir misé sur la jeunesse. Ils n’ont pas eu peur de prendre ce risque, même s'ils connaissaient Sébastien. La direction l’a soutenu, même en début de saison. Le plus important était d’arriver en forme pendant les play-offs, où ils ont finalement atomisé la concurrence."
Enfin, Gillet revenait sur le travail de Mirallas avec les attaquants : "Les attaquants aiment être chouchoutés, et Kevin Mirallas a su créer des liens privilégiés avec eux. Il y a eu un déclic en cours de saison sur le plan offensif, et l’arrivée de Mirallas n’y est pas étrangère."