Marc Wilmots fait son retour au Standard de Liège en tant que directeur sportif, une nomination qui suscite à la fois de l’enthousiasme et des interrogations. L’ancien attaquant, considéré comme une légende du club, hérite d’une mission difficile : reconstruire un effectif complet en vue de la prochaine saison de Jupiler Pro League, dans un contexte financier tendu.
Pour Nordin Jbari, interrogé dans Complètement Foot, cette arrivée est un choix stratégique et symbolique fort : Wilmots aime le club et son retour pourrait rassurer les supporters. Il estime également que son statut lui offrira un certain crédit auprès du public. Cependant, Christophe Franken tempère cet optimisme en rappelant que Wilmots n’était pas le premier choix de la direction et que son récent passé professionnel, notamment à Schalke 04, est peu reluisant. Il souligne l’ampleur du défi à relever, notamment le manque de moyens et la nécessité de recruter intelligemment, en s’appuyant sur le réseau de Wilmots, notamment en Afrique et en Allemagne.
Tout est à reconstruire
La question du maintien d’Ivan Leko comme entraîneur reste en suspens. Selon Jbari, Leko n’a pas su faire progresser l’équipe malgré un bon bilan comptable. "Si Wilmots tient à cette philosophie dominante comme il l’a expliqué, cela signifie qu’il est critique avec Ivan Leko. La question du futur entraîneur se pose donc, d’autant que Wilmots apprécie Karel Geraerts."
Enfin, tout ou presque est à reconstruire dans l’effectif actuel. Même les joueurs sous contrat, comme Matthieu Epolo, sont susceptibles d’être vendus. En somme, Marc Wilmots devra rapidement prouver qu’il est à la hauteur de ce défi titanesque.