L'Union Saint-Gilloise a encore son destin en main dans la course au titre. Un sans-faute lors des quatre derniers match lui assurerait le titre de champion. Pendant ce temps, le Club de Bruges continue d'exercer une pression considérable, mais c'est une bonne chose, selon l'entraîneur Sébastien Pocognoli.
Après un début de championnat hésitant, les Bruxellois ne semblaient - pour certains, du moins - pas en mesure de jouer un rôle de premier plan dans le débat pour le titre pour la première fois en quatre saisons. Mais Pocognoli a réussi à faire tourner son équipe et l'Union s'est hissée en tête du classement.
Lors des play-offs, les vice-champions sortants sont totalement imbattables. Les Unionistes n'ont pas perdu une seule rencontre. Tous les matches du premier tour ont été remportés, suivis d'un nul blanc contre le Club de Bruges. Ce qui a permis à l'Union de prendre la tête du classement.
Le Club continue de mettre la pression
Mais cela n'a été que de courte durée. Le Club s'est en effet repris en remportant une victoire impressionnante contre La Gantoise, 4-1, jeudi. Bruges a donc au moins provisoirement récupéré la première place du classement, mais a joué un match de plus. Les Bruxellois n'ont donc pas le droit à l'erreur samedi (20h45) lors du match à domicile contre le KRC Genk. Bruges a donc réussi à augmenter considérablement la pression. Mais selon Pocognoli, il ne s'agit en aucun cas d'un inconvénient.
"C'est très bien que le Club de Bruges continue à nous mettre la pression », a déclaré Pocognoli à SudPresse. « Nous sommes ainsi obligés de repousser nos limites à chaque fois. C'est un grand défi".
Total historique des points
Si le Club continue de gagner, l'Union devra faire de même. Il a même été suggéré ici et là qu'un 28 sur 30 serait nécessaire pour tenir tête aux rivaux brugeois. Cela signifierait un record absolu de points en Play-Offs I.
"Est-ce possible ? Nous n'aurions pas non plus parié que nous serions là où nous sommes aujourd'hui. J'y crois donc. Si Bruges continue à pousser, nous devrons le faire".