Pour l'Union Saint-Gilloise, le début de saison compliqué est bel et bien oublié. Les Bruxellois sont de nouveau en mesure de lutter pour le titre.
La double confrontation face au Club de Bruges devrait permettre de comprendre si les hommes de Sébastien Pocognoli peuvent rivaliser avec ceux qui se sont emparé de la tête du classement.
"Au rythme européen"
"Ce duel se jouera un peu à un rythme européen. On a l'expérience de cela et on peut l'utiliser pour cet enchaînement. Mais Bruges aussi connaît ce rythme", explique le coach unioniste.
"Mais je n'aime pas faire de projection de points. On est face à un match à l'extérieur et on sait que ce ne sera pas facile. Tant que l'on respecte le plan de jeu et qu'on sait qu'on a fait notre maximum, peu importe le résultat, je serai satisfait. Mais si on peut combiner avec des points, on sera encore plus content évidemment", ajoute Pocognoli.
"On pratique un très bon jeu"
Et quand on lui demande si la victoire à Genk a amené un peu plus de stress, il répond sans hésiter : "Non, c'est toujours pareil et je ne pense pas que ça variera. On est très concentré et humble par rapport à ce qui nous arrive. Cette saison nous a permis de nous créer une ligne de conduite qui nous ramène les pieds sur terre en cas de bonne ou moins bonne performance. Ce sera le cas jusqu'à la fin, peu importent les résultats. On ne se mettra pas d'autre pression que l'ambition d'être performant."
Pocognoli qui a également répondu aux critiques de ceux qui qualifient l'Union de trop dure voire de vicieuse : "Chacun a le droit de dire ce qu'il pense, mais on est une équipe qui pratique un très bon jeu ; il me semble que tout le monde est d'accord là-dessus."
"Il n'y a pas un match européen où le spectateur neutre s'est ennuyé en regardant l'Union cette saison. On se crée beaucoup d'occasions. Une équipe négative est une équipe qui n'attaque pas, mais ce n'est pas notre cas, il me semble. On a été dur dans les duels à Genk, oui, mais ça fait partie du foot", de conclure Pocgnoli.