Kevin De Bruyne a lâché une véritable bombe sur les Diables Rouges lundi. En effet, après la défaite en France, il s'en est pris publiquement à ses coéquipiers. Et même à la mi-temps, le capitaine avait apparemment tapé fort sur la table.
Les Belges ont commencé le match contre les Bleus de manière prometteuse et ont même été la meilleure équipe dans la première phase. Mais peu à peu, la classe du vice-champion du monde est apparue.
L'équipe locale a fini par porter le score à 2-0 et a ensuite manqué une multitude d'occasions. Une nouvelle défaite contre la bête noire qu'est la France a donc été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour De Bruyne.
Après la rencontre, le capitaine n'a pas ménagé ses coéquipiers. « Il faut au moins donner tout ce que l'on a si l'on n'est pas à la hauteur, ce que certains joueurs n'ont d'ailleurs pas fait. Sinon c'est fino », a-t-il notamment déclaré.
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Coup de gueule à la mi-tempsDe Bruyne était particulièrement agacé par la mentalité de certains Diables et leur manque de respect des consignes, y compris en cas de forte pression. En fait, les frustrations du capitaine étaient déjà présentes depuis un certain temps.
Pendant le match, par exemple, on le voyait déjà visiblement irrité par ses coéquipiers. Mais cela ne s'est pas arrêté là. Après la première mi-temps, De Bruyne s'est apparemment aussi affirmé en prononçant un discours tonitruant dans le vestiaire.
Seul Amadou Onana a révélé une partie du contenu de ce discours. « Il a dit que tout le monde devait mieux jouer, avec plus d'intensité, parce que ce n'est pas la Belgique », a révélé le milieu de terrain après le match.
Des coéquipiers silencieux
Kristof Liberloo, qui suit de près l'équipe nationale pour le compte de Het Belang van Limburg depuis un certain temps, a toutefois pu obtenir plus de détails. Ainsi, les autres Diables auraient été surpris par le discours tonitruant du capitaine.
Malgré cela, De Bruyne a à peine eu droit à une réplique. « Personne qui, d'après nos informations, n'a osé répliqué au capitaine, et encore moins l'interrompre », a-t-il déclaré. « Tout le monde se serait tu dans les vestiaires pendant le discours de De Bruyne », précise Liberloo.
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