À partir de ce samedi, la FIFA étend ses mesures de conciliation entre maternité et football aux entraîneures, aux mères non biologiques, notamment dans les couples de femmes, ainsi qu'aux contacts avec la famille pendant les grands tournois.
Trois ans après avoir imposé à ses 211 fédérations membres un congé maternité "d'au moins 14 semaines" pour les joueuses, rémunéré "au minimum les deux tiers du salaire contractuel", l'instance mondiale du football prévoit le même droit pour les entraîneures dans son règlement sur les transferts qui entre en vigueur ce samedi.
Un congé d'adoption
Un "congé d'adoption" d'au moins huit semaines devra également être accordé par les clubs si l'enfant a moins de deux ans, réduit à quatre semaines pour un enfant de deux à quatre ans et à deux semaines pour un enfant plus âgé, précise l'instance vendredi dans un communiqué.
"Une carrière dans le football ne devrait pas être incompatible avec le fait d'être mère ou d'élever un enfant"
Les joueuses ou entraîneures "autres que la mère biologique" bénéficieront d'au moins huit semaines pour accueillir une naissance, une première mesure prenant clairement en compte les familles homoparentales. Pour permettre leur remplacement, les clubs pourront enregistrer une joueuse en dehors des périodes habituelles, et les jeunes mères de retour de congé pourront également bénéficier de cette dérogation, détaille la FIFA.
Par ailleurs, les fédérations membres seront encouragées "à permettre aux joueuses d’avoir plus de contacts avec leur famille lorsqu'elles sont avec leur équipe nationale", sans mesures contraignantes. Lors d'un Mondial, "une joueuse peut se retrouver éloignée de sa famille pendant cinq à six semaines".
Enfin, "en cas de règles douloureuses ou de complications liées à la grossesse", les joueuses pourront s'absenter de l'entraînement ou des matchs en conservant "leur entière rémunération".