À Genk, la semaine qui vient de s'écouler a été agitée. Wouter Vrancken a en effet quitté le club un peu à la surprise générale.
Après des débuts de playoffs avec un 10 sur 12 et un club que beaucoup annonçaient comme candidat au titre, les choses ont changé. Mais le changement a commencé bien avant les playoffs.
"Je comprends la direction"
En début de saison, les Limbourgeois affichaient la même forme que lors des playoffs de la saison dernière, qui les avaient vus lutter pour le titre jusqu'au bout et échouer à un point seulement de l'Antwerp.
Mais après la trêve hivernale, les résultats ont été plus erratiques et si Vrancken a notamment attribué cela au fait que des joueurs sont partis et n'ont pas été remplacés, Marc Degryse tire un bilan un peu différent.
"D'un côté, je peux comprendre Vrancken, qui dit que le club lui a enlevé beaucoup de qualités pendant l'hiver, et en particulier qu'il ne lui ait pas fourni de buteur. D'un autre côté, Genk a été éliminé en coupe par Ostende, un club de deuxième division, avant l'hiver avec les joueurs qui étaient toujours présents. Et il est passé des tours préliminaires de la Ligue des Champions à un football qui n'est même pas européen. Je peux donc comprendre le ressentiment de la direction", dit-il.
Un Vrancken dont l'attitude est inappropriée selon Degryse : "Ils ont reçu un coup de fil de l'entourage de Vrancken avant le premier match contre le Club. Si c'est exact, je trouve toujours que c'est une chose inappropriée de la part de Vrancken, qui devait sans aucun doute être au courant de cette initiative de la part de son entourage. Genk venait de réaliser un 10 sur 12 en Champions playoffs et voilà que vous passez un coup de fil au club pour mentionner que vous aimeriez aller Gand."