Si quelqu'un pensait que Ricardo Sá Pinto allait se calmer, c'est mal connaître le Portugais. Ce vendredi, devant le comité d'appel, le coach du Standard s'en est violemment pris au procureur du Parquet, Gilles Blondeau, qui réclamait à nouveau six semaines de suspension pour son comportement lors du match de Coupe de Belgique à Anderlecht.
"Je ne suis pas obligé d'être d'accord avec vous", dit Sá Pinto. "Je suis très déçu par le Parquet. Je n'ai pas fait du cinéma et je ne suis pas une mauvaise personne. Ne dites pas des choses pareilles. Ce n'est bon ni pour moi, ni pour vous, ni pour le football belge. Je suis un entraîneur sérieux et passionné par son métier. J'ai fait l'effort de venir ici alors que j'ai un match important ce soir, parce que je veux montrer que cette situuation me préoccupe. J'ai une bonne relation avec le football belge: les supporters, les autres entraîneurs, les joueurs et même les arbitres. Je ne provoque personne mais tout le monde sait que je suis émotif."
"Ce sont les supporters d'Anderlecht qui ont créé une ambiance négative et ont jeté des objets, ça m'a choqué. C'était un match tendu. Après le premier arrêt temporaire, le team manager m'a dit qu'au moindre incident, on arrêterait le match. J'ai entendu un bruit, j'ai senti un liquide froid sur mes jambes et j'ai pris peur. Je suis resté assis et j'ai demandé qu'on appelle l'arbitre. J'ai respecté les règles, je voulais juste montrer à l'arbitre ce qui s'était passé. Que fallait-il de plus pour arrêter le match? Pourquoi l'arbitre ne l'a-t-il pas fait alors qu'il avait dit qu'il le ferait? Dites-le moi et je le saurai pour la prochaine fois", a ajouté Sá Pinto à l'adresse des membres de la commission des litiges.
Verdict plus tard dans la journée.
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