On entend souvent dire que telle équipe joue dans tel ou tel système de jeu. Ce à quoi les entraîneurs répondent que ce n'est pas le système qui compte mais l'animation de celui-ci. Ou bien qu'il faut pouvoir maîtriser plusieurs systèmes de jeu pour être fort. Ce sont eux qui ont raison.
En Jupiler Pro League, il estime pratiquement autant de systèmes de jeu que d'équipes.
Le plus utilisé reste le 4-2-3-1. Il est surtout privilégié par Karim Belhocine, qui l'utilise pendant 63 % du temps à Charleroi. Cela fait de lui l'entraîneur le plus rigide de l'élite. Wouter Vrancken (Malines - 57 %) est aussi un adepte, tout comme Yves Vanderhaeghe (Courtrai) et Marc Brys (Louvain). Mais ce dernier change très souvent de système puisqu'il aime aussi le 3-4-2-1 et le 3-4-1-2. Il est l'entraîneur le plus souple de JPL.
Le bon vieux 4-3-3 est toujours d'application également. C'est surtout le cas au Cercle (42,2 %), un peu moins à Zulte Waregem et au Standard. Dans le cas de ce dernier club, on n'a pas encore suffisamment de recul sur les changements opérés par Mbaye Leye, surtout en tenant compte de l'arrivée de João Klauss. Le 4-2-3-1 et le 5-4-1 ont aussi été d'application à Sclessin.
Autre système qui a la cote: le 3-4-1-2. Il est surtout d'application à Gand, à Saint-Trond et au Beerschot mais ces deux derniers clubs ont récemment changé d'entraîneur. On constate aussi que c'est un système qui tient difficilement tout un match puisqu'il n'est jamais utilisé à plus de 28 %.
LIRE AUSSI: Impossible pour Van Cleemput de regarder Charleroi - Malines ?