Luciano D'Onofrio s'est fait une spécialité de ramener quelques anciennes gloires à l'Antwerp. Parfois avec succès (Bolat, Refaelov, Mbokani), parfois avec pertes et fracas, comme dans le cas de Defour ou de Mirallas.
Parti à Ganziantep, celui-ci a inscrit son premier but dans le championnat de Turquie la semaine dernière contre Besiktas. "Je suis très motivé à l'idée de montrer que mes prestations décevantes à l'Antwerp n'étaient dûes qu'à une seule chose: mes mauvaises relations avec Bölöni", dit-il dans Het Nieuwsblad.
"Dès le deuxième jour, j'avais compris qu'humainement, ça ne passerait pas. Attention: il a obtenu de bons résultats et atteint la finale de la coupe mais cette saison à l'Antwerp est, de loin, la pire de ma carrière. Il s'est passé des choses que d'autres entraîneurs n'auraient jamais acceptées. Je pourrais écrire un livre. Avec mon expérience, beaucoup de joueurs m'ont rapidement demandé de parler au coach. J'étais un syndicaliste mais je l'ai payé cher. Au lieu de m'écouter, il m'a fait la morale. Le courant n'est jamais passé."
Mirallas aurait aimé travailler avec Leko. "Je lui ai téléphoné plusieurs fois et nous étions sur la même longueur d'ondes mais je n'ai pas trouvé d'accord avec la direction. Heureusement, l'ambiance a changé. Rien que le fait d'avoir viré Lamkel Zé du noyau A démontre un changement d culture. J'ai dit plus d'une fois à Didier qu'il pouvait aller loin s'il savait se tenir mais il n'a pas retenu la leçon."