Karim Belhocine, 42 ans, a réussi un superbe parcours avec Charleroi et s'est réjoui d'avoir préféré l'offre zébrée plutôt que de rester à Anderlecht. Né à Vénissieux près de Lyon, il a suivi un parcours chaotique qui l'a vu passer par la CFA en France, la D2 portugaise, la D2, puis D1 en Belgique.
"J'ai toujours été conscient de la chance que représente le fait de devenir footballeur professionnel. Cela m'a forgé un caractère et ces voyages m'ont rendu plus ouvert. Ils m'ont permis de côtoyer des catégories de joueurs très différentes et de comprendre qu'on ne parle pas de la même manière à celui qui sort d'un centre de formation et a toujours eu des facilités, qu'à celui qui a quitté son pays pour vivre son rêve", a raconté Belhocine à So Foot.
"J'habite à côté de Lille et je rentre à Lyon voir ma famille. J'ai d'ailleurs été reçu pendant trois jours par Bruno Genesio pour la validation de ma licence pro. On est tous les deux originaires du 8e arrondissement, et humainement, c'est un gars extraordinaire. L'OL, c'est un club très particulier pour moi. J'ai raté de peu un retour en ayant pris ma retraite quelques mois avant que La Gantoise vienne jouer en Ligue des Champions (1-2). Mais, même si c'est pour nettoyer les vestiaires, j'aimerais beaucoup y revenir comme salarié un jour."
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