Seulement trois mois après avoir rejoint Manchester City, Kevin De Bruyne a rejoint Manchester City a su s'imposer sur le terrain, mais aussi dans le cœur des joueurs, ce qui justifie amplement le coût de son transfert (74 millions d'euros).
Dans un reportage de la
RTBF, Ian Cheeseman, journaliste à la BBC et spécialiste de Manchester City confie : "Je pense que le plus beau compliment que j’ai entendu de la part des supporters concernant De Bruyne, c’est qu’il peut devenir le prochain Colin Bell, qui est considéré comme le meilleur joueur de l’histoire de ce club. Cela n’arrive pas tous les jours, donc ça vous montre l’estime dont il jouit déjà, à peine arrivé ici !"
Patrick De Koster, l’agent de De Bruyne depuis 2008 ajoute : "Manchester City m’a envoyé plusieurs sms pour dire que le club estimait avoir fait une bonne affaire. Ils savent qu’ils le revendront plus cher. Et là, seuls le PSG, le Barça ou le Réal pourront se l’offrir"
Si le club est content, le joueur l'est aussi. Avec Wolfsbourg il avait montré d’excellents résultats collectifs, et obtenu les récompenses individuelles. Il ne sera pas simple de faire mieux, mais c'est un pas en avant, et pas qu’au niveau financier.
"City est un des top clubs du monde, dit Kevin. Les infrastructures sont fantastiques, mais le noyau aussi. Il y a 20 internationaux, il n’ y en avait que 9 à Wolsburg. On avait une bonne équipe, là, avec 11, 12, 13, 14 joueurs ; mais ici on a de quoi faire deux équipes ! Le niveau est incroyablement élevé".
Flanc gauche, flanc droit, soutien d’attaque, voire attaquant, 4 positions déjà occupées chez les
Citizens.
"Ma meilleure place c’est en n°10, mais je n’ai aucun problème à jouer ailleurs. Ici, j’ai déjà évolué à quatre positions différentes, mais avec les joueurs de talent qu il y a ici, c’est plus facile"
A côté de son talent, il n'a pas du tout la grosse tête et n'a nul besoin d'être un leader.
"Je m’en fous ! Je n’ai pas besoin d’être un leader, ni ici ni avec les Diables. Moi, tout ce que je veux c’est être tranquille, jouer, et être entouré de mes coéquipiers. Sur le terrain, avec ma manière de jouer, je suis un peu un leader, mais je n’ai pas besoin de l’être dans le vestiaire."
Chez les Diables aussi, il est indispensable et souvent déterminant depuis 3 ans, surtout grâce à complémentarité avec Hazard, même si certains en doutent.
"C’est ridicule de toujours nous comparer, Eden et moi. Notre complémentarité n’a pas évolué ; il y a seulement une mi-temps où on s’est marché sur les pieds, pas plus, mais de suite les médias posent des questions et critiquent. Je joue bien avec Eden. S’il marque je suis content, si c’est moi, il est content, on se parle souvent et on n’a jamais vu de problème entre nous. Je le connais depuis si longtemps…. !"
La qualité, parfois décevante, des prestations belges durant la phase qualificative ne l’inquiète pas : "Parce qu’on a joué contre des équipes ultra défensives, et que les médias sont beaucoup moins patients que nous les joueurs."
Et si en conclusion on lui demande : "Si tu dois choisir entre le titre avec Manchester City et une finale avec la Belgique ?"
Il répond simplement : "Si ce n’est qu’une place en finale avec les Diables, je préfères le titre avec City. Mais si c’est une victoire en finale, là j’hésite. Je veux les deux, je veux tout gagner !"