Depuis hier, et ce fameux Clasico remporté par le Standard, Hein Vanhaezebrouck n'arrête pas de critiquer son homologue du Standard. Après avoir déclaré que Sa Pinto ne serait plus en place d'ici deux semaines, le coach anderlechtois s'est fait remettre en place par de nombreux consultants. Désormais, c'est au tour de Vanhaezebrouck de jouer dans ce véritable match de ping-pong.
"On ne parle pas comme ça d'un collègue." C'est ainsi que Geert de Vlieger a recadré Hein Vanhaezebrouck pour ses propos sur Sa Pinto. Car, même s'il est mauvais perdant (ce n'est un secret pour personne), cela ne doit pas constituer une excuse, encore moins un passe-droit pour exprimer sa haine d'un entraîneur qui, visiblement, a plus de succès que lui ses derniers temps.
Comme le coach anderlechtois aime faire parler de lui, il ne pouvait laisser de tels propos sans réponse. Au lieu de se concentrer sur le principal, c'est-à-dire les erreurs énormes de sa défense qui ne font que s'accumuler... "Il n'y a pas plus collégial que moi . Mais Sa Pinto n'est pas un collègue. Il n'est plus un collègue depuis longtemps. Il a fait la guerre avec chaque autre entraîneur aux conférences de presse, il a été relégué quatre fois en tribune, il a fait un cinéma lors du match de Coupe à Anderlecht, il a été suspendu plusieurs fois et il a traité la famille de mon T2, Karim Belhocine, de tous les noms d'oiseau. En 20 ans, je n'ai jamais vécu cela. J'ai eu plusieurs discussions avec Preud'homme, Dury ou Maes, mais toujours dans le respect mutuel. Je ne regrette qu'une chose : d'avoir dit que dans deux semaines, il ne sera plus là. Mais pour le reste, je ne retire pas mes paroles."
En plus d'avoir perdu la deuxième place, Hein Vanhaezebrouck a visiblement perdu toute dignité...
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