Comme prévu, la défaite dans le match décisif contre la lanterne rouge Dender a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour Stef Wils, dont la position à Anvers était devenue intenable après un maigre total de cinq points sur 30. La chronique d'un licenciement annoncé, donc.
Mais tout le monde n'est pas d'accord à Deurne-Noord. Avec seulement quatre victoires en 16 matchs, soit 14 points et une quatorzième place au classement à mi-parcours de la saison régulière, le bilan de Wils en tant qu'entraîneur principal du Great Old est maigre.
Il y a certes eu un peu de malchance, mais comme le niveau de jeu ne s'améliorait guère, la situation ne pouvait plus durer. La patience de Paul Gheysens, en particulier, semblait avoir atteint ses limites.
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Verdict sans pitié pour WilsLe président, toujours ambitieux, voulait en fait intervenir avant la trêve internationale, lorsque Wils avait encore réussi à sauver sa peau contre La Louvière. Mais ce n'était qu'un sursis, car à ce moment-là, le sort du coach était déjà scellé.
« Malheureusement, c'était inévitable. Son destin était en fait déjà plus ou moins scellé après la défaite il y a trois semaines contre Saint-Trond », explique Peter Vandenbempt sur Sporza.
« À ce moment-là, on a encore réussi à convaincre le président de lui accorder un peu de répit, car en interne, on était satisfait de son approche. Contrairement à Jonas De Roeck, les joueurs croyaient encore en lui et voulaient continuer avec lui. Mais la réalité était que cette bonne dynamique ne se reflétait guère ou pas du tout sur le terrain », poursuit le commentateur, qui trouve cela particulièrement dommage pour l'ancien assistant.
Gheysens contre Overmars ?
Même s'ils ne lui en voulaient pas, les joueurs ont laissé tomber Wils. On peut en dire autant de la direction sportive, qui lui a imposé un effectif limité. Et selon Het Nieuwsblad, elle soutenait également son entraîneur. Wils n'était peut-être pas le premier choix de Marc Overmars et Sven Jaecques, qui préféraient Ivan Leko et Rik De Mil, mais ils l'ont soutenu jusqu'au bout.
Sans grande surprise, Gheysens, qui a fermé les vannes financières mais qui, comme le reste du conseil d'administration, vise toujours le top six, ne pouvait plus rester les bras croisés alors que le matrcule un restait dans la zone de danger.
« Pour lui, c'en était définitivement trop », conclut la Gazet van Antwerpen. Reste à savoir si lui, Overmars et Jaecques seront à nouveau sur la même longueur d'onde lors de la nomination d'un successeur.