Rien ne va plus à l’Antwerp. Battu 0-1 à domicile par le Club Bruges dimanche, le Great Old s’enfonce un peu plus dans la crise. Le manque d’efficacité offensive et les résultats catastrophiques fragilisent sérieusement la position de Stef Wils, désormais plus que jamais sur la sellette.
Avec seulement deux points pris sur les sept derniers matchs, la situation devient alarmante. La question n’est plus de savoir si mais quand Marc Overmars et Paul Gheysens perdront patience.
Les excuses ne manquent pourtant pas. L’infirmerie anversoise déborde, l’effectif manque de profondeur et de créativité, et les automatismes tardent à se mettre en place. Malgré tout, la deuxième mi-temps contre Bruges a redonné un peu d’espoir. Les supporters présents au Bosuil ont salué les efforts de l’équipe et scandé le nom de Wils, preuve que le coach conserve encore un certain crédit populaire même si la tempête bat son plein.
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Confiance précaireSelon Het Laatste Nieuws, Wils « peine encore à maintenir son poste d’entraîneur d’Anvers, malgré un pitoyable bilan de 2 points sur 21. Grâce à une solide deuxième mi-temps contre le Club Bruges », précise le quotidien, soulignant que les joueurs « ont montré qu’ils soutenaient toujours leur entraîneur ».
Pourtant, cette confiance reste précaire. « Il faudra attendre de voir combien de temps cela dure. Wils a désespérément besoin d’une victoire », ajoute le journal, qui évoque la pression grandissante avant les deux prochains rendez-vous : la Coupe de Belgique mercredi contre Eupen et le déplacement à Saint-Trond dimanche.
La Gazet van Antwerpen affirme d’ailleurs que « la tête de Wils aurait pu être mise à mal dès dimanche » en cas de défaite plus lourde. Le président Paul Gheysens, connu pour son impatience, observe de près la situation et n’exclurait pas un changement rapide en cas de nouveau revers.
Wils reste serein face à la tempête
Malgré la tourmente, Stef Wils refuse de céder à la panique. « Pour s’en sortir, il faut rester calme. Mon équipe et moi travaillons jour et nuit », confie-t-il. Interrogé sur son avenir, il reste fidèle à sa ligne de conduite : « Ou est-ce que je crains pour mon poste ? Je répète ma réponse de la semaine dernière : je me concentre uniquement sur ce sur quoi j’ai une influence, c’est-à-dire mon équipe. Voir comment mon équipe a joué après la mi-temps me rend heureux et me donne confiance. »
Reste à savoir si cette confiance suffira à inverser la tendance avant que la direction, déjà sous pression des supporters et des médias, ne prenne une décision radicale.
Salomon AGADA