Antonio Conte est en train de façonner un Napoli prêt à atteindre les sommets. Kevin De Bruyne brille déjà, mais Conte en veut encore plus. Jack Grealish est dans le viseur, sous la forme d’un prêt. Une arrivée qui pourrait même remettre en question le rôle de De Bruyne. Conte va-t-il trop loin dans sa quête du Napoli parfait ?
Ne vous laissez pas tromper par la défaite en match amical contre Brest. Le Napoli de Conte est tout sauf une équipe banale. Aucun autre club italien ne possède autant de structure, de variété dans son jeu. Conte jongle avec les systèmes tactiques, et il a l’effectif pour les appliquer efficacement.
En réalité, Naples est peut-être déjà plus avancé que l’Inter ou les autres géants de Serie A. Même dans la défaite, des signes prometteurs sont apparus : Kevin De Bruyne a joué 90 minutes, impressionnant par sa justesse technique – une talonnade sur le poteau, des passes que lui seul peut imaginer…
Conte pas satisfait
La Gazzetta dello Sport est formelle : De Bruyne élève ce Napoli à un autre niveau. À 34 ans, il garde sa vista, sa précision et sa maîtrise du rythme. Conte sait ce qu’il représente, et ce qu’il ne faut pas faire : l’user jusqu’à l’épuisement.
Mais malgré cela, Conte n’est pas encore totalement satisfait. Il veut encore deux renforts : un latéral et un milieu. Et soudain, une rumeur folle surgit : Jack Grealish.
Non convoqué pour la Coupe du monde des clubs, Grealish est désormais indésirable à Manchester City. Naples flaire l’opportunité : un prêt est envisagé. Un rebond temporaire, loin de l’Angleterre, dans un contexte où il pourrait redevenir une star.
Grealish + De Bruyne?
La connexion avec De Bruyne existe déjà. Et avec un entraîneur aussi exigeant que Conte, Grealish pourrait se relancer. En Italie, il pourrait même devenir une vraie vedette… à condition de changer d’attitude.
Selon la Gazzetta dello Sport, avec Grealish, le Scudetto pourrait être plié avant Noël. Naples passerait à la vitesse supérieure. Pourtant, la hiérarchie reste claire.
Grealish a beau faire parler, le vrai patron, c’est Kevin De Bruyne. Il voit les espaces que personne d’autre n’imagine. Il joue des deux pieds, lit le jeu comme un maître, et même à son âge, il continue à faire la différence.
Ce ne sera pas le Napoli de Grealish. C’est le Napoli de De Bruyne. Mais si Grealish rejoint l’aventure, l’Italie pourrait devenir trop petite pour ce que Conte est en train de construire.
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