Au-delà de faire parler de lui en politique, Georges-Louis Bouchez a déjà fait parler de lui à quelques reprises dans le monde du football.
Cette fois-ci, le président des Francs Borains s'attaque à la réformer du football professionnel, qui entrera en vigueur lors de la saison 2026-2027. Mais les Francs Borains ne sont pas seuls à saisir l'Autorité Belge de la Concurrence (ABC).
Statut protégé
Seraing et Lokeren-Temse les accompagnent dans le recours qui a été déposé. Les trois clubs estiment qu'il y a un souci avec le statut "protégé" des clubs U23 présent en Challenger Pro League. Avec la réforme qui a été décidée, ils seront quatre et ne pourront être ni promus ni rétrogradés, si ce n'est entre eux.
Pour la première saison, Anderlecht, le Club de Bruges, Genk et Gand auront leur équipe espoir qui évoluera au second échelon du football professionnel et le fait qu'ils soient assurés de leur place le quota de quatre clubs qui a été fixé fausse la compétition selon Geroges-Louis Bouchez.
"Entorse flagrante à l'esprit et l'équité"
"C'est une entorse flagrante à l'esprit et l'équité de toute compétition", explique-t-il ainsi. Pour lui, il n'y a aucun enjeu sportif pour les U23 qui sont assurés de leur place et il y a donc un souci qu'il espère pouvoir régler avec le recours déposé.
Pour rappel, la réforme prévoit également un retour à dix-huit équipes sans playoffs dans l'élite. Un changement qui n'a pas fait l'unanimité mais qui a désormais été entériné. Seule une procédure comme un recours devant la justice pourrait empêcher la réforme de se concrétiser.