John Textor, propriétaire américain de l’Olympique Lyonnais, a reconnu ses erreurs de gestion après la rétrogradation administrative du club en Ligue 2 par la DNCG, malgré une 6e place en Ligue 1. I
Il a admis que sa réussite financière n’était pas à la hauteur des performances sportives du club et qu’il allait se mettre en retrait du quotidien de l’OL, laissant place à de nouveaux interlocuteurs pour gérer la situation. Textor a précisé que ses efforts pour réduire la dette du club n’avaient pas suffi à convaincre les autorités.
Le dirigeant d’Eagle Football, qui possède aussi Botafogo (Brésil) et le RWDM, a récemment vendu ses parts de Crystal Palace pour 255 millions de dollars, ce qui, selon lui, démontre qu’il n’a pas de difficultés financières.
Remettre de l'argent pour faire taire
Il a critiqué le rejet de la DNCG, estimant que certaines de ses idées "créatives et étranges" ont pu être mal perçues en France, ce qui aurait nui au club.
"Je suis le capitaliste qui arrive avec une tonne d’idées créatives étranges et je ne comprends pas pourquoi elles ne sont pas comprises ici, et cela fait du mal au club", a-t-il regretté. "Donc je sais que nous allons mettre plus de capital dans l’équation".
Textor a indiqué vouloir injecter davantage de capital pour sauver l’OL, qu’il a racheté à Jean-Michel Aulas en 2022. Il reste optimiste sur la situation : malgré la relégation, le club a validé sa viabilité financière auprès de l’UEFA, ce qui permettrait à l’OL de jouer en Ligue Europa la saison prochaine si le club est maintenu en Ligue 1. Textor a conclu en exprimant son incompréhension face à la sanction, malgré, selon lui, la stabilisation financière du club.