Le Standard de Liège traverse une nouvelle zone de turbulences, mais cette fois-ci, ce ne sont ni les résultats sportifs ni le mercato qui agitent la Cité ardente. Une décision controversée en matière de communication a suscité une vive réaction des supporters, et pas seulement francophones.
Le club liégeois a récemment revu sa stratégie de communication, avec quelques ajustements censés moderniser et rationaliser la diffusion de ses messages. Parmi ces choix, un en particulier fait l’unanimité contre lui : la suppression de la traduction néerlandaise des principales actualités du club.
L’information, confirmée mardi, a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Et les réactions n’ont pas tardé. « Une honte sans nom », « Un manque de respect envers les supporters flamands », « L’incompétence au service du mépris »... Les messages de mécontentement s’enchaînent, pointant une fracture entre le club et une partie non négligeable de sa base.
Des Flamands nombreux et fidèles
Selon plusieurs témoignages, près de 30 % des abonnés du Standard seraient néerlandophones. Un chiffre qui témoigne de l'ancrage national du club, bien au-delà des frontières de la Wallonie. De nombreux fans rappellent qu’au sein du stade de Sclessin, « on ne parle pas seulement français », n’en déplaise à ceux qui en douteraient.
Dans les commentaires, l’amertume est palpable : « Cette décision est non seulement malheureuse mais tout simplement stupide » ou encore « Une bande de beaux parleurs qui ne comprennent pas l’ADN réel du club », peut-on lire parmi les réactions les plus partagées.
Cette controverse pourrait laisser des traces. Si le club ne revient pas sur sa décision, il risque de creuser un fossé avec une partie de ses supporters, à un moment où l’unité devrait être une priorité. Un mauvais signal envoyé en pleine reconstruction.
Salomon AGADA