En Belgique, il y a des règles qui sont appliquées strictement à la lettre, notamment en ce qui concerne l'obtention des licences professionnelles.
Il y a en revanche d'autres secteurs qui posent plus de problème et c'est principalement le cas du sponsoring. Depuis le 1er janvier de cette année, un arrêté royal prévoit la disparition progressive des sociétés de paris sportifs comme sponsors des clubs.
Un vide juridique
Sur les maillots et dans les stades, les sponsors encore autorisés ont perdu en visibilité. Mais dans les faits, les clubs belges continuent de voir une partie de leurs revenus arriver de ces sociétés. Comme le révèle De Standaard, des contrats continuent d'être conclus et même de rapporter toujours plus d'argent.
Le problème est qu'il existe en effet une impasse juridique où se sont engouffrés plusieurs clubs. Si des manquement à l'arrêté royal sont notés, il est interdit de prendre des sanctions et c'est donc en toute impunité que les contrats continuent de fleurir.
Impossible à contrôler
La prolification des applications permettant les jeux d'argent rend également particulièrement compliquée la lutte contre le non-respect des règles. Si les sponsors titres sur les maillots ont donc disparu, on est encore loin de la volonté de base de ne plus du tout avoir de sociétés de paris sportifs qui financent les clubs, qu'ils soient de football ou d'autres sports d'ailleurs.
Dans une enquête de l'UEFA, il apparaissait que 13% des 585 clubs de football européens étudiés lors de la saison 2023-24 avaient un sponsor lié à une société de paris sportifs ou de casino. En Premier League, un accord a été trouvé pour interdire ce type de sponsor sur les maillots lors de la saison qui arrive alors qu'en 2022-2023, huit clubs sur vingt affichaient un sponsor que l'on tente de faire disparaitre.