La commune va-t-elle déclarer la guerre au Daring Brussels ?

Le Conseil communal de ce mercredi 18 juin va-t-il se prononcer en faveur d'un texte engageant Molenbeek à lancer une procédure de résiliation de sa convention avec le RWDM ,en cas de maintien du projet de changement de nom du club en Daring Brussels ?

Probablement oui !

La motion qui émane du groupe Molenbeek Autrement, membre de la majorité, semble en effet largement soutenue, même par certains membres de l'opposition.

Elle demande “que le Collège communal adresse une mise en demeure formelle au propriétaire du RWDM de respecter les termes de la convention, en s’abstenant de modifier le nom du club de manière à effacer toute référence à Molenbeek.

Le club expulsé, et remplacé !

Si le texte est voté, la commune contre-attaquera comme le RWDM lors des heures les plus glorieuses de son histoire. Elle s’engagera ainsi“sans délai” et “en cas de maintien du projet de changement de nom”, à lancer “une procédure de résiliation de la convention pour violation manifeste des engagements contractuels.”

Le Daring Brussels se retrouverait donc sans stade, et serait remplacé, selon la motion, par "un club représentant réellement Molenbeek, ancré dans ses valeurs et fidèle à son histoire, en lien étroit avec la population". Sans plus de précision.

Le texte prévoit aussi un audit juridique approfondi afin d’évaluer les conditions de résiliation de la convention.

Molenbeek-Saint-Jean, qui prête gratuitement le Stade Edmond Machtens au club de John Textor, ne peut admettre que le Daring Brussels prétende effacer toute référence à la commune où il réside dans son nom et son logo, alors que la convention l'oblige à "valoriser son image !"

Le MR en soutien, mais mitigé pour la mise en demeure

Le MR qui siège dans l'opposition, informe soutenir le texte dans La Dernière Heure – Les Sports (https://tinyurl.com/4s3hdvb3), mais fait remarquer qu' Amet Gjanaj, le bourgmestre faisant fonction en l'absence interminable de Madame Moureaux, a évoqué dans des interviews vouloir entrer en négociation avec le club.

Une mise en demeure n’est peut-être pas dans ce cas pas la meilleure chose à faire dans une optique de conciliation.