De Laurentiis s'est déjà montré très ferme envers De Bruyne

Le transfert de Kevin De Bruyne au SSC Napoli marque un tournant dans la stratégie sportive du club. En signant pour deux ans (plus une en option), le milieu belge de 34 ans incarne le renouveau d’un Napoli plus ambitieux, amorcé déjà l’été précédent avec l’arrivée de Romelu Lukaku, sous l’impulsion d’Antonio Conte.

Le président Aurelio De Laurentiis, réputé pour sa gestion rigoureuse, n’a pas dérogé à sa règle concernant les droits à l’image, malgré les 30 millions d’euros que génère annuellement la marque KDB: c'est le club qui encaissera l'argent.

Ce transfert audacieux illustre les nouvelles ambitions du club : conserver son titre de champion d’Italie et viser le dernier carré de la Ligue des champions.

De Bruyne, un moteur

Naples voit en De Bruyne un moteur capable de tirer l’équipe vers le sommet et d’attirer d’autres stars. Le joueur, quant à lui, a décliné des offres lucratives en MLS ou en Arabie saoudite, préférant rester dans l’élite européenne. 

Séduit par le projet sportif, la ferveur napolitaine et le cadre de vie pour sa famille, il veut prouver qu’il peut encore évoluer au plus haut niveau.

Ce choix stratégique, jusque-là impensable pour un club historiquement axé sur la valorisation de jeunes talents abordables, a aussi contribué à retenir Antonio Conte, moyennant une légère revalorisation salariale.

Avec une enveloppe de recrutement de 200 millions et un plafond salarial augmenté de 50 %, le Napoli affiche désormais clairement ses ambitions européennes.