Le Standard de Liège aborde une phase déterminante de son mercato estival. Entre les départs, les arrivées à venir et un effectif en reconstruction, les contours de la saison 2025-2026 restent flous.
Mais une question centrale retient toutes les attentions : qui s’assiéra sur le banc pour succéder à Ivan Leko ? À une semaine de la reprise médicale prévue le 19 juin, le doute persiste.
Le flou persistant autour de l’identité du futur entraîneur principal inquiète tout le peuple rouche. Le club liégeois a bien entamé des négociations avec l’Allemand Bernd Hollerbach, mais cette piste semble désormais refroidie. D’autres options sont étudiées, dont celle menant à Jonas De Roeck, ancien coach de Westerlo, avec qui les discussions sont entamées sans évolution décisive pour l’instant, selon la presse belge.
Un staff à construire
Cette absence de direction technique à quelques jours de la reprise pose problème. Car au-delà de l’entraîneur, c’est l’ensemble du staff qui reste à construire. José Jeunechamps pourrait prolonger son rôle, de même que les deux analystes vidéo, mais le cœur du projet sportif demeure incertain. Quant à l’effectif, il ne compte pour l’heure qu’une quinzaine de joueurs professionnels, malgré trois transferts proches d’être conclus.
Si le Standard est en retard par rapport à la même période l’an passé, cela ne signifie pas que la saison à venir est vouée à l’échec. L’exemple de la saison 2017-2018 offre un précédent rassurant. Cette année-là, après une fin de cycle sous Aleksandar Jankovic, le club n'avait annoncé l’arrivée de Ricardo Sa Pinto qu’au 11 juin. L’inconnu portugais n’avait guère rassuré à ses débuts : neuf matches, deux victoires, un jeu poussif et une instabilité persistante.
Et pourtant, sous sa houlette, le Standard allait réaliser une saison mémorable. Deuxième du championnat, vainqueur de la Coupe de Belgique, le club avait su se reconstruire malgré un départ laborieux. L’histoire a prouvé que la qualité du projet importe parfois plus que le timing de sa mise en place.
Vers un nouveau coup de poker ?
L’attente actuelle peut donc encore déboucher sur une issue positive. Giacomo Angelini espère toujours attirer un investisseur majeur d’ici la fin du mercato, ce qui permettrait de revoir le budget à la hausse et d’élargir les ambitions sportives.
Dans ce contexte, un entraîneur dynamique, capable d’adhérer rapidement au projet et de fédérer un groupe en pleine mutation, pourrait insuffler une nouvelle énergie. Le Standard est à la croisée des chemins. Le flou n’est pas toujours synonyme d’échec. Encore faut-il que les bonnes décisions suivent.