Pour la Belgique, il y a eu une phase assez faste. Depuis, le soufflé est cependant retombé et le but est donc de reconstruire.
C'est vrai pour les hommes, ça l'est aussi pour les femmes. Avec une nouvelle sélectionneuse, le but est de faire de l'Euro l'occasion de se replacer sur la carte du football au moins européen. Et même si ce ne sera pas simple, il y a une carte à jouer.
Résultats erratiques
Avec des résultats assez erratiques les derniers temps, les filles d'Elisabet Gunnarsdottir ont prouvé qu'elles étaient capables du meilleur comme du pire. Dans le classement mis à jour par la FIFA ce jeudi, il n'est donc pas surprenant de voir les Red Flames stagner.
Alors que la Belgique avait atteint la 17e place mondiale en 2020, depuis il y a eu des places perdues et parfois gagnées mais jamais un aussi bon classement. Actuellement, les Belges figurent à la 20e place d'un classement qui est souvent décrié mais qui donne une idée du niveau des équipes nationales et du chemin à parcourir.
Un tournoi serré
En ce moment, ce sont les Etats-Unis qui occupent la première place devant l'Espagne et l'Allemagne. L'Italie, que la Belgique affrontera à l'Euro avant de retrouver une fois de plus l'Espagne, figure pour sa part au 13e rang. Enfin, le dernier adversaire des Belges, le Portugal, est 22e.
Si la 35e place de 2010 et 2011, la pire de la Belgique, est loin derrière, il y a encore pas mal de progrès à faire. Gunnarsdottir le sait et elle voudra donc trouver les solutions lors de l'Euro puis avec les prochaines rencontres de Ligue des Nations en octobre.