La Gantoise a finalement agi rapidement après le licenciement de Danijel Milicevic. En effet, son successeur a déjà débarqué au Planet Group Arena mercredi. Le choix des Buffalos s'est finalement porté sur Ivan Leko.
Michel Louwagie et son équipe ont ainsi trouvé le profil qu'ils recherchaient : un entraîneur capable de ramener la discipline dans le vestiaire et qui a déjà prouvé qu'il pouvait obtenir de bons résultats avec des moyens limités.
Leko n'est pas un mauvais choix pour Gand
En effet, au Standard la saison dernière, Leko a dépassé les attentes malgré un effectif limité. Avec plusieurs titulaires qui avaient été relégués avec le SL16 en D1B un an plus tôt, il a longtemps gardé les six premiers dans sa ligne de mire. Hein Vanhaezebrouck comprend donc le choix de son ancien club.
« Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un mauvais choix, surtout si l'on veut mettre de l'ordre », a déclaré l'ex-entraîneur dans Het Nieuwsblad. « Qui d'autre va-t-on prendre ? Rik De Mil ? Il joue l'Europe avec Charleroi, hein ».
Vanhaezebrouck émet une réserve de taille
Leko semblait donc être un choix plus facile à réaliser, d'autant plus qu'il se dirigeait de toute façon vers une séparation avec les Rouches. Mais Vanhaezebrouck y voit aussi un grand danger. Il craint que Leko ne soit pas un entraîneur à long terme.
« En effet, au cours des 12 années qui se sont écoulées depuis ses débuts en tant qu'entraîneur, il n'est resté qu'une seule fois deux ans à un endroit donné », note-t-il. « Il forge le fer quand il est chaud. Ce n'est absolument pas un reproche. C'est son droit, mais s'il fait du bon travail à Gand et qu'un meilleur club arrive plus tard ? Il n'y a alors aucune garantie qu'il ne parte pas à nouveau ».