Il y a neuf ans, Roberto Martinez quittait son rôle d'entraineur pour devenir sélectionneur national pour la première fois de sa carrière.
Succédant à Marc Wilmots à la tête des Diables rouges, l'Espagnol n'était pas très connu du public belge mais son travail allait lui permettre de faire taire les sceptiques. Avec lui, la Belgique allait d'ailleurs réaliser la meilleure prestation de son histoire à la Coupe du Monde en atteignant la troisième place en 2018.
Le bronze puis rien
Mais après cela, les résultats n'ont pas suivi et les tournois qui se sont présentés ont été des déceptions. En 2022, c'est sur une élimination prématurée au Qatar qu'il allait décidé de laisser sa place. Rapidement, il allait cependant trouver un point de chute, au Portugal.
Avec la Seleção, Martinez a fait comme avec la Belgique, il a enchainé les bons résultats et a décroché une qualification pour l'Euro avec un 30 sur 30 et seulement deux buts encaissés en dix rencontres.
Bis repetita
L'élimination en quart aux tirs au but face à la France a cependant jeté le doute et ensuite sont arrivés des résultats inattendus avec une défaite face au Danemark ou des nuls face à l'Ecosse et à la Croatie.
Il y a cependant une occasion de faire oublier ces résultats en Ligue des Nations. Pour cela, il va falloir battre l'Allemagne ce mercredi en demi-finale pour espérer affronter le vainqueur du duel entre l'Espagne et la France.
Puis il faudra tout faire pour remporter le trophée, le premier pour Martinez en tant que sélectionneur. Si ce n'est pas le cas, il n'est pas impossible qu'il doive céder sa place avec le Portugal, lui dont les choix tactiques font parler, comme ce fut déjà le cas avec les Diables rouges. Martinez a en effet de nouveau du mal à se remettre en question même quand ça ne va pas et à continuer avec les mêmes joueurs, même quand quasiment personne n'approuve.