Ce samedi soir à Munich, l'Inter dispute la finale de la Ligue des Champions face au Paris Saint-Germain.
Une rencontre particulière pour les Italiens, qui ont appris le décès d'une figure importante du club à quelques heures de l'échéance la plus importante de la saison.
Des joueurs de classe mondiale
En 1984, Ernesto Pellegrini allait racheter le club nerazzurro. Entrepreneur à succès, il allait permettre au club lombar de s'offrir des joueurs comme Rummenigge, Matthaüs, Klinsmann et Brehme. De quoi amener l'Inter sur la route du succès avec notamment un treizième scudetto en 1989 qui allait être celui des records (58 points en 34 matchs avec la victoire à 2 points).
Il allait également permettre à l'Inter de gagner de nouveau sur la scène européenne après 26 ans d'attente. La Coupe de l'UEFA remportée face à la Roma était l'un des moments importants de son mandat, comme celle qu'il remportera en 1994, contre Salzbourg cette fois.
Source de motivation
En février 1995, il allait céder la présidence ainsi que ses actions à Massimo Moratti. Durant la dizaine d'années passées à la tête des Nerazzurri, Pellegrini aura donc marquer l'histoire. Son décès ce samedi à l'âge de 84 ans est donc une nouvelle qui en attriste plus d'un.
Les joueurs de Simone Inzaghi joueront donc la finale avec un brassard noir et une source de motivation supplémentaire pour essayer de battre le Paris Saint-Germain, toujours à la recherche de sa première victoire dans la compétition depuis son rachat par des investisseurs qataris.