On le sait, Guy Roux n'a pas sa langue en poche. Mais plusieurs fois dans sa carrière, le franc parler dont il fait preuve a pu être critiqué.
Ce fut notamment le cas ce mardi soir. À l'Abbé-Deschamps, il aura passé quasiment un demi-siècle. Il était donc assez logique qu'il soit présent lors du jubilé d'une autre figure marquante de la grande période d'Auxerre, Djibril Cissé.
Un match de légendes
Avec son éternel bonnet vissé sur la tête, l’ex-entraîneur de l’AJA a assisté à la victoire des légendes d’Auxerre, avec Philippe Mexès, Jean-Alain Boumsong, Olivier Kapo ou Bonaventure Kalou, face à une sélection d’anciennes gloires, emmenée par Thierry Henry, Didier Drogba, Grégory Coupet, Robert Pirès, ou Mamadou Sakho (8-4).
Et quand on lui demandait s'il aurait souhaité entrainer l'équipe d'Auxerre formée pour l'occasion, sa réponse a fait débat : "C’est presque notre équipe, les blancs, à quelques choses près. C’est beaucoup plus lent. On voit les changements d’aile, ils ne mangent pas les places des autres, enfin c’est bien. Vous voulez que je vous fasse une comparaison audacieuse? On dirait un match de football féminin."
"Un match de football féminin"
Guy Roux est loin d'être le seul à penser que le football féminin est ennuyeux notamment en raison du rythme, qui n'est pas aussi élevé que chez les hommes. Le problème avec une figure comme Guy Roux est qu'elle dispose d'une visibilité importante, ce qui n'est pas le cas des supporters qui commentent entre eux voire sur les réseaux sociaux.
On rappellera que chez les femmes, le statut professionnel est arrivé beaucoup plus tardivement que chez les hommes. Ca n'a pas empêché certaines nations et certains clubs d'investir massivement et de permettre ainsi de constituer des groupes qui donnent un spectacle important à voir, loin des clichés et des stéréotypes.