L’Union a de nouveau franchi un grand pas vers le titre de champion samedi soir. Le leader du championnat s’est imposé 0-1 sur la pelouse du RSC Anderlecht, prenant ainsi virtuellement quatre points d’avance. Mais l’arbitrage a une fois encore joué un rôle central.
À peine la rencontre au Lotto Park avait-elle débuté que la première intervention du VAR était déjà là. Moussa N'Diaye est intervenu en retard et a fait faute sur Anan Khalaili. Après de longues minutes d’analyse par la VAR, il a été jugé que la faute avait été commise dans la surface. Franjo Ivanovic a toutefois manqué le penalty en tirant à côté.
Plus tard en seconde période, Anderlecht a à son tour réclamé un penalty après une main supposée sur Leander Dendoncker, mais l’arbitrage a décidé de ne pas intervenir. Anderlecht a eu davantage de chance un peu plus tard. Nilson Angulo semblait pourtant provoquer la faute lui-même, mais après vérification, le VAR a finalement accordé le penalty.
Pourquoi 8 minutes?
Kasper Dolberg a tiré le penalty, repoussé par Anthony Moris. Mario Stroeykens a ensuite marqué sur le rebond. Mais les images ont montré que Stroeykens se trouvait déjà dans la surface au moment où Dolberg frappait le penalty. Le but devait donc être annulé. Ce qui a été fait, mais seulement après une nouvelle intervention du VAR qui a duré près de huit minutes.
Cette phase a suscité de nombreuses réactions. Le chef des arbitres, Jonathan Lardot, a même contacté par téléphone le journaliste de DAZN, Nicolas De Brabander, pour clarifier la situation. Selon lui, l’annulation du but était justifiée : « Un joueur entre trop tôt dans la surface, Stroeykens. Le penalty est arrêté, et si un joueur de l’équipe attaquante entre trop tôt dans ce cas-là, un coup franc indirect doit être accordé à l’équipe défensive », a rapporté De Brabander.
Dans l’absolu, la décision de l’arbitre était donc correcte. Pourtant, Lardot a lui-même soulevé une question majeure à propos de cette phase : pourquoi cela a-t-il pris autant de temps pour trancher ? « Lardot a affirmé que l’arbitrage n’avait pas influencé le résultat. La bonne décision a été prise, le règlement a été respecté. Mais pourquoi cela a-t-il duré aussi longtemps ? Il ne comprend pas non plus. Idem pour le premier penalty, l’analyse a aussi été très longue. Il ne peut pas expliquer pourquoi ces vérifications prennent autant de temps », a déclaré De Brabander.