La ministre flamande de Bruxelles, Cieltje Van Achter (N-VA), a exprimé ses doutes quant à la décision d’interdire aux supporters du Club de Bruges d’assister au match du 18 mai.
Cette décision a été prise par le bourgmestre d’Anderlecht, Fabrice Cumps (PS), à la suite d’incidents racistes survenus lors de la finale de la Coupe entre les deux clubs.
Toutefois, Van Achter souligne que la police n’a pas donné d’avis négatif sur la tenue du match et affirme que la sécurité pouvait être assurée. Elle estime que punir les supporters pour le comportement de quelques hooligans est injuste.
Manque de coordination
Elle a également critiqué l’organisation de la finale à Bruxelles, s’interrogeant sur le manque apparent de coordination entre les services, notamment l’absence d’unité de commandement, ce qui est problématique pour un événement rassemblant environ 40 000 personnes.
Du côté des compétences flamandes, Van Achter a insisté sur l’importance d’un changement de culture dans le monde du sport. Elle plaide pour une tolérance zéro face aux comportements violents ou discriminatoires, tant sur les terrains qu’en tribune.
Elle dénonce notamment les cris racistes et les agressions verbales envers les arbitres, souvent commises par des parents de jeunes joueurs.
Son intervention au Parlement flamand, en réponse à plusieurs députés, reflète une volonté politique de mieux encadrer les événements sportifs et de lutter fermement contre toute forme de violence ou de racisme dans ce domaine.