Le RSC Anderlecht n’est une nouvelle fois pas parvenu à décrocher son premier trophée depuis 2017, dimanche soir. En finale de la Croky Cup, les Mauves ont dû s’incliner face au Club de Bruges : 2-1. Pourtant, deux décisions arbitrales auraient pu changer le cours du match.
Les Bruxellois sont rentrés aux vestiaires avec un retard d’un but (1-0). Un score qui reflétait assez fidèlement le déroulement de la première mi-temps. Mais dès le début de la seconde période, une occasion en or semblait se présenter pour revenir à hauteur. Dans le camp mauve, on estimait en effet que l’arbitre aurait dû désigner le point de penalty.
Sur un corner, le ballon a touché le bras de Hans Vanaken. Le capitaine du Club de Bruges avait en effet le bras assez haut sur cette phase. Mais l’arbitre Jasper Vergoote n’a pas bronché, et le VAR est également resté muet. Anderlecht a donc dû faire une croix sur un penalty qui aurait pu s’avérer décisif.
Les Anderlechtois avaient-ils raison de réclamer un penalty après cette phase ? 👀 #CLUAND #CrokyCup #RTLsports pic.twitter.com/oyX6uVYqXu
— RTL sports (@RTLsportsbe) May 4, 2025
Geste naturel?
Selon Hans Vanaken, il s’agissait d’un geste naturel et la décision de l’arbitre était justifiée. Mais du côté anderlechtois, on ne partageait pas cet avis.
« À mes yeux, il y avait penalty. Il fait tout de même un mouvement clair vers le ballon. J’ai demandé des explications à l’arbitre, qui m’a dit que le VAR avait examiné la phase et n’avait pas estimé qu’il s’agissait d’un penalty », a pesté l’entraîneur Besnik Hasi.
En fin de match, une deuxième phase litigieuse a eu lieu. Lors de l’assaut final, Gustaf Nilsson semblait lui aussi toucher le ballon du bras. Mais au ralenti, on constatait qu’il ne s’agissait manifestement que d’un contact involontaire et inévitable. Le VAR a donc, logiquement, décidé de ne pas intervenir.
Coucke mauvais perdant
Le propriétaire principal Marc Coucke n’a toutefois pas caché ses doutes sur ces deux décisions. Sur son histoire Instagram, il a publié deux émojis : une main et un ballon, en référence aux deux phases. « No comment, car je suis un très mauvais perdant aujourd’hui », a-t-il écrit en légende.